Nous sommes le 3 novembre, un dimanche triste et gris en Bretagne. Nous sommes ici pour 3 semaines de pause et de ? De quoi ? Je ne sais pas, je voulais reprendre des forces, reprendre foi mais ça devient de plus en plus compliqué au fil du temps.
Les déceptions et les difficultés s’accumulent et j’ignore comment en sortir. Tout est si loin et inaccessible.
Il va falloir se fatiguer pour tout déménager, pour la paix de mon âme il faut se débarrasser d’Abélard.
Et ensuite ?
A ne rêve que d’Australie chaude, mais comment y aller avec toutes ses affaires, comment y rester sans revenus ?
Et moi toujours à la sécu, sans promo, sans plan, sans évolution, engluée toujours dans les mêmes problèmes sauf que cette fois ci nous n’avons plus le temps de tout gérer. Ça devient n’importe quoi et je n’ai plus de motivation de toutes façons. Le poste d’assistant contrôleur de gestion m’est passé sous le nez alors à quoi bon?
Et le bitcoin ne décolle pas, de toutes façons A a récupéré ses billes et la banque qui m’est tombée dessus, franchement saoulant.
La seule bonne nouvelle dans cette vie de merde est une trouvaille après une recherche: il existe des tuyaux que l’on peut clipser aux bouteilles d’hélium et je pense que le raccorder à un masque devrait être bon.
Maintenant il me suffit de réserver un endroit tranquille, de me pointer avec mon matos et bye bye à cette comédie.